« D’avoir la chance d’apporter des changements significatifs dans la vie des gens me motive énormément. »
Durant son mandat en tant que directeur des politiques pour le ministre des Finances de l’Ontario, Alex Mazer (Boursier Loran BMO 1997) appréciait le défi de questions complexes telles que la fiscalité, les pensions et la politique fiscale. Il était également fier de participer étroitement aux réformes provinciales les plus importantes depuis plusieurs décennies dans les domaines de la fiscalité et des pensions et à un examen fédéral-provincial du système canadien de revenu de retraite. Selon lui, son poste exigeait des qualités qui sont également au cœur de la Fondation Boursiers Loran, dont la détermination, l’intégrité et l’esprit entrepreneurial.
« J’ai toujours été intéressé par la politique et les politiques publiques, explique-t-il. Intellectuellement, c’est très stimulant et d’avoir la chance d’apporter des changements significatifs dans la vie des gens me motive énormément. »
Cette motivation transparaît à fois dans son choix de carrière et d’études universitaires. Il a été stagiaire à la Colline du Parlement, détient une maîtrise de l’Université de Toronto et un diplôme en droit de Harvard et a été conseiller bénévole en politiques publiques pour un candidat à la course au leadership du parti Libéral fédéral. De 2007 à 2008, il a été auxiliaire juridique à la Cour d’appel de l’Ontario.
Plus récemment, Alex a posé sa candidature au poste de conseiller municipal de la ville de Toronto lors des élections en 2014, et a perdu de justesse au titulaire, ayant obtenu le plus grand nombre de votes d’un opposant durant sa première campagne. Il a co-fondé Better Budget TO, qui vise à permettre la participation de l’ensemble des citoyens à la gestion des finances publiques. En 2015, il a co-fondé l’entreprise Common Wealth, dont le but est d’élargir l’accès aux régimes de retraite, en collaborant avec les syndicats, les gouvernements et certains des principaux régimes de retraite du Canada.
Alex est également intéressé par l’écriture depuis fort longtemps. Après ses études de premier cycle, il consacra une année à l’écriture. L’auteure Kim Echlin, administratrice de la première heure à la fondation et candidate sélectionnée lors du Scotiabank Giller Prize de 2009, avait acceptée de réviser ses ébauches et de l’aider dans l’art de l’écriture réussie. Même si son travail actuel l’oblige à remettre à plus tard ses ambitions littéraires, il compte y revenir.
« Lorsque j’étais moi-même candidat, c’était une expérience de formation pour moi. J’aimerais pouvoir faire en sorte que le processus de sélection soit une expérience significative pour la prochaine génération de candidats. »
Après avoir été sélectionné comme Boursier Loran, Alex s’est inscrit au programme des arts et sciences de l’Université McMaster. « Être Boursier Loran était le facteur déterminant qui m’a poussé à poursuivre mes études de premier cycle au Canada, explique-t-il. Quand on s’inscrit au premier cycle, on développe facilement des liens culturels serrés. Cela permet de créer des conditions où les jeunes personnes réalisent que le Canada est un pays où l’épanouissement est possible. » À l’Université McMaster, Alex a été conseiller communautaire en résidence et moniteur bénévole en écriture. En troisième année, il participa à un programme d’échange à l’Institut d’études politiques de Grenoble, France. Un été, il travailla à l’hôtel Shaw’s de Brackley Beach, Î.-P.-É., alors qu’une autre fois, avec le concours de Chantal Tie, bénévole de la première heure, il a été stagiaire au bureau des avocats de la couronne de la région Ottawa-Carleton.
Alex a également été bénévole pour l’évaluation de candidats à la Bourse Loran. Il prend plaisir à découvrir les valeurs et aspirations d’une nouvelle génération d’étudiants. « J’espère pouvoir continuer à collaborer ainsi pour bien des années, explique-t-il. Lorsque j’étais moi-même candidat, c’était une expérience de formation pour moi. J’avais rencontré tous les autres boursiers et j’avais profité de l’occasion pour rencontrer des jeunes qui n’étaient pas originaires de ma province natale de l’Î.-P.-.É. J’aimerais pouvoir faire en sorte que le processus de sélection soit une expérience significative pour la prochaine génération de candidats. »
Alex est reconnaissant de l’appui qu’il a reçu comme Boursier Loran et fait des dons à la fondation. « Je connais les gens, la cause et les valeurs de l’organisation, explique-t-il. Je sais que ces dons seront mis à profit. »
De 2015 à 2017 Alex fut coordonnateur de l’association des anciens boursiers, puis en septembre 2017 a joint le conseil d’administration de la fondation.