Kim Echlin a été l’une des premières bénévoles et adeptes de la Fondation Boursiers Loran. Membre du premier conseil d’administration, sa famille a offert un appui financier important à la fondation alors qu’elle ne faisait que débuter et ne bénéficiait pas encore d’une bonne visibilité et de résultats concrets.
Mme Echlin a beaucoup voyagé et elle a vécu dans de nombreux pays. Écrivaine, elle a publié plusieurs romans, dont Elephant Winter, Dagmar’s Daughter, et The Disappeared. Son dernier roman, Under The Visible Life, est paru en 2015. Mme Echlin enseigne et produit également des documentaires pour la télévision.
Bob Cluett, administrateur fondateur de la Fondation Boursiers Loran, l’avait recrutée à la cause alors qu’elle terminait un doctorat sur la traduction d’histoires du peuple Ojibway. En plus de siéger au conseil d’administration de la fondation pendant 13 ans, Mme Echlin a interviewé des candidats aux niveaux régional et national. « Le processus d’entrevues permet de réunir des gens qui partagent des valeurs communes et qui nourrissent un engagement soutenu envers le service et la collectivité, explique-t-elle. Nous avons espoir que les entrevues inspirent les boursiers à croire en eux-mêmes et à poursuivre ce qui les passionne. »
Mme Echlin apprécie aussi le processus d’entrevue parce qu’elle en voit les bienfaits autant sur les candidats que sur les membres du comité de sélection. « Les jeunes m’inspirent par leur idéalisme et leur volonté de réussir et de venir en aide aux autres, dit-elle. Leur énergie et leurs espoirs sont intimement intégrés à mon travail et à ma vie quotidienne. »
Mme Echlin accorde beaucoup d’importance au programme de mentorat ainsi qu’aux expériences d’été que vivent les boursiers. À présent, elle agit comme mentor auprès d’une Boursière Loran 2014 à l’Université de Toronto. « Ce que nous souhaitons, c’est que les étudiants continuent à s’épanouir, que ce soit dans la salle de classe, par le voyage ou dans différents milieux de travail. »
« En 1990, quand j’ai commencé à faire des entrevues, j’étais émue d’entendre les étudiants expliquer comment la bourse les avait inspirés à entreprendre de nouvelles études ou comment elle les avait poussés à découvrir de nouvelles façons de contribuer dans leurs collectivités. Je suis toujours aussi émue aujourd’hui. »